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Valaki francia beszélgetés?

Figyelt kérdés

Sziasztok,

Senkinek nincs kedve velem franciául beszélgetni itt gyk-n? Az végülis mindegy hogy hogyan, csak tudjunk kommunikálni.:D

Vagy ha itt senki akkor nem tudtok valami jó oldalt, ahol más magyarokkal tudok franciául dumálgatni?

Merci bcp ^^



2013. aug. 10. 23:46
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 51/74 anonim ***** válasza:
49%

"Alacsonyrendű tréfálkozása sokkal triviálisabb, hogysem sérthessen általa." (Rejtő Jenő)


Nos, kedves 65%-os válaszoló, látom, hogy ön mindenáron belém akar kötni. Több francia kérdésben ledorongolt, és erről csak ennyit, részemről "a téma be van fejezve". (Hacsek és Sajó)


Autre chose...


Mes chères amies,

Ne m'attendez pas cette semaine, je serai absente! Je prends mes vacances pendent une dizaine de jours, je reviens dimanche prochain.

Je vous raconterai.

Merci de m'avoir défendue, mais je vous ai dit qu'il n'y a pas de critiques ou d'observations que les mules têtues veuillent accepter, c'est comme-ça et pas autrement... Tant pis!

Il (ou elle) cherche la bagarre, je ne lui donne pas la satisfaction de m'en offusquer, qu'il se fâche tout seule!

(N'empêche... à ce que je vois, il est fâché avec l'orthographe et la grammaire hongroise aussi...)


Je vous souhaite une bonne semaine, et à très bientôt, j'espère!

2013. aug. 24. 19:21
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 52/74 A kérdező kommentje:

Mais de rien ! :) Et d'ailleurs, comment tu as raison... moi je me mets toujours en colére si je lis (ou j'entends) des critiques comme ca, tout injustement. Mais peut-etre que durant des années, je serai capable de les ignorer. :)


D'accord, je te souhaite de trés bonnes vacances !!!

2013. aug. 24. 20:02
 53/74 anonim ***** válasza:

Salut, bonne soirée, mon prénom Titanilla.


J'ai trouvé cet article très bon, et c'est un beau poème.


Belle Erno (Hust, Hongrie, Ukraine aujourd'hui, 1884 - Budapest, 1953)



"Je me rends soudain compte, en me baladant comme tout un chacun sur la toile, que l’écrivain américain Ernest Cute est mort en 1953, il y a soixante ans.


Dans les années cinquante, je me promenai avec mon père à Princeton où il enseignait. Tout d’un coup, il s’arrêta. Je me souviens très précisément de l’endroit : au croisement de la rue de ma high school, Island Street et de la Weeshegrade Street. Il m’indiqua sur le trottoir en face un gros bonhomme rougeaud, portant une veste en denim.


— Regarde, dit mon père. C’est Ernest Cute.


Et il m’expliqua que c’était un grand poète qui était aussi un excellent scénariste à Hollywood, et que lui, mon père, aimait beaucoup ses films.


Est-ce Thoreau qui raconte quelque part que son père et lui chevauchèrent près des Ridlebury Rapids, quand un cavalier les dépassa ? Son père donna un coup de cravache à la monture du jeune homme ; le cheval se cabra dangereusement.


— C’était le grand poète Ralph Waldo Emerson, lui dit son père, en désignant le cavalier. Souviens-t’en.


Puis j’ai grandi et j’ai vu les films dont Cute avait écrit le scénario. Si vous voulez savoir plus sur cet écrivain au destin typiquement américain —fort en gueule, gros buveur, coureur de jupons, vendeur de journaux, courtier en assurance, cowboy, sous-officier des Marines dans le Pacifique durant la Deuxième Guerre, époux, entre autres, de la célèbre star Mylene Wright, interdit de Hollywood à la fin de sa vie, à l’époque de McCarthy — , vous pouvez consulter sa bio sur Wikipedia. Et nous pouvons nous rencontrer, sur au coin de la rue de mon école et celle de la vôtre.


Je vous donne, après de nombreux traducteurs bien plus réputés que moi (Jean Cocteau, René Char, Yves Bonnefoy), ma traduction d’un fameux poème de Cute que je ne peux pas lire sans avoir des larmes aux yeux. Il figure dans toutes les anthologies des plus beaux poèmes de la littérature mondiale. John Cage puis Pierre Boulez l’ont mis en musique. Give me your hand (Donne-moi ta main) a paru dans le numéro 1 de la revue The Western Literary Magazine à Chicago, en 1915.


Voilà ce que j’aurais dû écrire pour ne pas m’égosiller dans le désert. Tout ce qui précède est évidemment faux, et je suis bien obligé, hélas, de vous livrer la vérité. Hélas, car qui s’intéresse à la poésie hongroise ? Voici donc les vrais événements, ceux que je dois écrire :


Je me rends soudain compte, en feuilletant comme tout un chacun l’Histoire de la littérature hongroise en trois volumes, que l’écrivain Szép Ernő est mort en 1953, il y a soixante ans.


Dans les années cinquante (1951 ? 52 ? qui le sait ?), nous nous promenâmes, mon père et moi, à Budapest. Tout d’un coup, mon père s’arrêta. Je me souviens très précisément de l’endroit : au croisement de la rue de mon école, qui s’appelait encore Sziget utca, la rue de l’Île et de la Visegrádi utca. Il m’indiqua de l’autre côté de la rue un petit homme chétif, portant une veste à carreaux. (La mémoire est une machine, un perpetuum mobile qui fonctionne seule, sans carburant, sans notre intervention. Une veste à carreaux ! Comment puis-je m’en souvenir, à plus d’un demi-siècle de distance ? Or je vois la scène très précisément devant mes yeux fermés.)


— Regarde, dit mon père. C’est Szép Ernő.


Et il m’expliqua que c’était un grand poète et un excellent dramaturge, que lui, mon père, aimait beaucoup.


Est-ce Gide qui raconte dans son journal que son père, en se promenant avec lui, enfant, à Paris, lui administra soudain une gifle ?


— Regarde bien, dit son père. C’est Victor Hugo.


Et il lui désigna le poète qui passait sur le trottoir en face. La gifle devait rendre l’événement inoubliable. Ce n’était pas la méthode pédagogique de mon père ; le résultat était pourtant identique. La preuve : la veste à carreaux.


Puis j’ai grandi et j’ai lu des « choses » de Szép Ernő. (J’utilise à dessein ce mot un peu faible, mais c’est ainsi que j’ai entendu quelques grands peintres désigner leurs propres œuvres.) Si vous voulez savoir plus sur ce personnage timide, effacé, mal dans sa peau, grand écrivain, au destin tragique comme à peu près tous les poètes hongrois du vingtième siècle, et de tous les siècles, vous pouvez, vous aussi, consulter l’Histoire de la littérature hongroise en trois volumes. Et peut-être même que nous nous y rencontrerons, comme au croisement de la rue de mon école et celle de la vôtre.


Je vous livre ici ma traduction un peu maladroite (mais elles le sont toutes, toujours, et c’est inévitable) d’un poème de Szép que je ne peux pas lire sans avoir des larmes aux yeux. Add a kezed (Donne-moi ta main) a paru dans le numéro 22 de la revue Nyugat (Occident), à Budapest, en 1915.


Je ne peux lire ce beau poème sans des larmes.


Donne-moi ta main parce que le ciel s’assombrit,

Donne-moi ta main parce que le vent souffle,

Donne-moi ta main parce qu’il se fait tard.

Donne-moi ta main parce que je tremble,

Donne-moi ta main parce que j’ai le vertige,

Donne-moi ta main parce que je m’écroule.

Donne-moi ta main parce que je rêve,

Donne-moi ta main parce que je suis là,

Donne-moi ta main parce que je meurs.


Bon weekend!

Au revoir!

2013. aug. 25. 00:06
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 54/74 anonim ***** válasza:

Oulaa, qu'est-ce qui s'est passé ici dans mon absence ?! Comme je vois vous l'avez réglé à peu près... Mais que la plupart des gens ne comprennent rien...

Bienvenue Titanilla !

J'aime bien quand les étrangères s'occupent de la littérature hongroise, car il faut y faire attention mondialement:)

2013. aug. 25. 11:26
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 55/74 anonim ***** válasza:

Poème d'amour dans la forêt.



Elle est, cette forêt, comme ta bien-aimée

qui dans l'amour s'allonge et s'ouvre devant toi

et t'enferme pourtant et protège ta vie

en un cercle si dur que tu ne peux grandir

que vers le ciel ainsi que fait cette forêt

qui te salue avec son chapeau de soleil.


Et ton amie aussi ressemble à la forêt

où le silence est taché d'ombre, où la résine

se fige, mais où chante un rayon de soleil

quand le vent qui s'éveille agite les feuillages ;

l'amour ainsi t'éclaire et sa main attentive

est là pour te garder d'innombrables malheurs.

2013. aug. 26. 20:24
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 56/74 A kérdező kommentje:
Merci pour ces belles citations ! :)
2013. aug. 26. 22:28
 57/74 anonim ***** válasza:

100 notes pour une solitude (détail)


Pourquoi faut-il que les lundis


étranglent les dimanches;


et l'automne, l'été;


et l'heure adulte, l'heure la plus jeune?


Sous les jardins,


d'autres jardins ont expiré.


Derrière le soleil,


d'autres soleils succombent,


comme de vieux habits dans une armoire.


Il n'interroge plus:


il aime une musique.

2013. aug. 27. 23:24
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 58/74 anonim ***** válasza:

Où es-tu ?


Je n’ai plus d’ombre en l’âme.


Dieu avec sa lumière


a terrassé mes ombres.


Sa face reste voilée


mais ses yeux de soleil


me visitent le cœur.


Quand j’ai eu des victoires


c’est qu’il me précédait


et combattait pour moi.


J’entends qu’il marche en moi.


Il me dit : Où es-tu ?


Et mon cœur bat très fort.


Je l’ai trouvé en moi,


je l’ai serré dans mes bras,


nous serons liés dans la mort.

2013. aug. 27. 23:30
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 59/74 A kérdező kommentje:

Encore une petite question á propos de la France et de la vie lá-bas.....


Chéres Julianna et Fanny! (Ou n'importe qui peut répondre qui habite en France.)


Est-il difficile de s'adapter en France ? Je pense en particulier aux gens par exemple. Donc comment sont les Francais avec les étrangers, en général ? Et Fanny, tu vis á Paris, est-elle une ville accueillante pour ceux qui veulent y étudier ou travailler ? C'est á vous que je demande, puisque j'entends dire beaucoup de choses, mais je ne sais pas quelle est la vérité, en fait. Quand je suis allée á Paris, les gens me semblaient sympas, mais j'étais lá comme touriste, donc c'était différent.

Quand vous avez le temps, répondez-moi, svp ! :)


Bon week-end á Toutes !

2013. aug. 30. 22:25
 60/74 anonim ***** válasza:
44%

Salut Niki,


Moi, j'ai que des bonnes remarques sur ce sujet. Vu que je parle bien français, ils me traitent comme une française, on discute comme si c'était normal que j'ai un ptit accent, ils ne font aucune remarque sur ça.

Je n'ai pas encore commencé l'école, donc pour ça je ne peux rien dire, je suis curieuse comment cela va se passer. Au travail, ils étaient également gentils et tout était normal, je ne me sens pas différenciée des autres du tout.

Chez mon docteur, pareil, j'ai même demandé, elle a plusieurs clients étrangères. C'est plus commun à Paris qu'à Budapest, de rencontrer des immigrés. Ils ont l'habitude. Parfois ça m'arrive que les curieux me demandent d'où je viens ou qu'ils me disent que je parle très bien, comment c'est possible. Eh oui, je comprends, eux et les langues étrangères :D

Un autre exemple, ma conseillère à ma banque, elle est merveilleuse. Je suis sa seule cliente étrangère, et elle m'aide dans tous les trucs officiels, qui n'ont rien à voir avec les affaires de la banque. Elle m'a tout expliqué sur le système de la sécurité sociale quand j'avais pas encore ma sécu, elle m'a donné des adresses où aller, m'a tout imprimé, photocopié, elle m'a même proposé d'envoyer une lettre à ma place, pour que je ne doive pas aller à la poste, moi. Bref, elle est trop gentille :) Donc voilà, comme ces exemples démontrent, les Français sont accueillants et ils aident aux autres à s'intégrer. Pour moi, c'est le cas, de toute façon. Comme tu as dit, y a plusieurs avis, c'est possible qu'ils ne traitent pas tout le monde de la même façon.

2013. aug. 31. 13:03
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